• 2,4 milliards d'humains n'ont pas la possibilité de trouver un mèdecin, une sage femme, un dispensaire pour se faire soigner.Et la situation ne cesse de se dégrader.


    Dans les pays du sud, le FMI et la Banque mondiale imposent la réduction des dépense de l'etat et la privatisation du système de santé public.


    Conséquences? Seuls ceux qui en ont les moyens peuvent se faire soigner dans le privé, les autres doivent faire avec un service public qui ne peut plus assurer sa mission:manque de matèriel, de places, de soignants...


    -Au Mozambique, un plan d'ajustement structurel a imposé la suppression des soins gratuits. Une consultation à l'hopital coute desormais 13% du salaire minimum mensuel. La moitié de la population n'a plus accés aux services médicaux de base.


    Dans les pays du nord, les réformes menées par les gouvernements libéraux vont dans le meme sens et menacent le droit a la santé.De nombreuses associations, comme médecins du monde, dénoncent ces politiques qui sont en contradiction avec la garantie de soin pour tous.


    le profit ou la vie?


    Profits et santé ne font pas bon ménage. Ainsi, certaines maladies ne bénéficient pas des avancées de la médecine. Maladies orphelines ou maladies des pays pauvres, elles n'intérressent pas les laboratoires pharmaceutiques privés car elles ne font espérer aucun profit.


    Dans d'autres cas, des traitements existent mais restent inaccessibles à de nombreux malades. C'est le cas du sida.3 millions de personnes en sont mortes en 2002, 42 millions sont infectés par le virus, dont 29 millions en Afrique. Les traitements existants ont permis de réduire de 60% le taux de mortalité des malades des pays riches, mais ils ne profitent pas aux malades des pays pauvres. Pourquoi? Parce que, pour produire un médicament il ne suffit pas d'en avoir la recette. Selon les régles de l'OMC, pour produire un médicament ou l'acheter à l'étranger, il faut payer les droits au "propriétaire" de l'invention, souvent un laboratoire pharmaceutique. Celui-ci les fait en général payer très cher.


    Ainsi de nombreux traitements existent mais demeurent inabordables, à moins d'attendre plusieurs dixaines d'années que l'invention ne soit plus protégée et que l'on puisse produire a moindre cout des médicaments dits génériques.


    coupables de sauver des vies


    L'inde, l'Afrique du sud, le brésil, pour permettre à leur population d'accéder aux soins, n'ont pas hésiter à fabriquer des médicaments sans attendre et sans payer de droits. Les multinationales pharmaceutiques n'ont pas apprécié. En 1997, 39 d'entre elles ont porté plainte contre le gouvernement sud-affricain pour avoir autorisé des entreprises locales à produire des traitements contre le sida. Elles ont du reculer devant la colère et la forte mobilisation de la société civile.


    Mais le problème est loin d'etre réglé.


    la pervenche de madagascar,à l'origine de 2 substances anticancéreuses, rapporte 180 millions de dollards par an aux entreprises qui en ont tiré des médicaments. Madagascar, pour sa part, n'en a retiré aucun bénéfice.


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  • La santé , un logement, des conditions de travail dignes, l'éducation, la culture, ce n'est pas du luxe!


    Ce sont des droits que tout Etat doit garantir a ceux qui vivent sur son territoire. les richesses produites aujourd'hui dans le monde le permettent largement.


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